David Moreau signe une première comédie particulièrement réussie, tant sur la forme que sur le fond ! 20 ans d’écart nous séduit par sa fraîcheur, sa bonne humeur et son intelligence. Qui dit comédie ne dit pas forcément niaiserie et ça, son réalisateur l’a bien compris !

Le pitch ? Alice Lantins, 38 ans, n’a qu’une ambition: reprendre la direction du féminin « Rebelle », pour lequel elle travaille sans relâche depuis tant d’années. Entre son métier de journaliste et sa fille, dont elle partage la garde avec son ex mari, elle n’a guère le temps de penser à autre chose. C’était sans compter la venue dans sa vie d’un adorable jeune homme, Balthazar, qui saura y mettre du piment et de la légèreté. De quiproquos en situations rocambolesques, elle n’hésitera pas à maquiller la vraie nature de leur relation pour plaire à son rédacteur en chef… Son patron sera-t-il dupe ? Se laissera-t-elle prendre à son propre jeu ?

L’intelligence avec laquelle David Moreau traite son propos est tout à fait appréciable et donne tout son mordant au film. L’humour est omniprésent dans ce film mais toujours amené avec une grande subtilité. Pierre Niney et Virginie Efira affichent une grande complicité et on croit complètement au couple qu’ils forment à l’écran; le casting est complété par Gilles Cohen dans le rôle du patron lunatique, Charles Berling en père de Pierre Niney, un père qui sort avec l’ex de terminale de son fils ! Camille Jappy joue la soeur de Virginie Efira, qui régente sa vie et cherche à tout prix à lui trouver un homme, à tel point que ça en devient curieux voire malsain ! Enfin, Louis do de Lencquesaing fait de trop brèves apparitions en ex mari de Virgine Eifira, qui a lui aussi un penchant pour les jeunes filles… Le mal du siècle ? La bande originale est savamment choisie pour nous faire vivre 1h30 des plus heureuses…

Personnellement, j’ai déjà vu le film 4 fois, et je ne compte pas en rester là. Pourquoi ? Il le fait du bien, tout simplement !

Si vous n’avez pas encore vu ce petit joyau de comédie à la française comme rares sont ceux qui savent bien les faire, courrez dans les salles obscures, le film fait l’unanimité et si vous le manquez, vous le regretterez à coup sûr !