Pour sa première expérience derrière la caméra, Marilou Berry a repris le rôle de Joséphine en nous livrant la suite du premier volet à succès. Dans ce deuxième opus, elle est follement heureuse avec Gilles (Medhi Nebbou), au point d’en tomber enceinte.
Un univers singulier
Que ce soit à travers la décoration, les costumes comme les répliques, on retrouve l’univers si particulier de Joséphine. Ses tee-shirts aux logos improbables (La fille du père Noël, je suis un canard et alors ?) pour ne citer que ces deux-là, ses horloges improbables et bien sûr, son meilleur accessoire : son chat, Brad Pitt, qu’elle n’hésite d’ailleurs pas à laisser tomber par terre dès lors que Gilles fait son apparition. Joséphine c’est aussi ses copines : Chloé, résidant désormais à LA, avec son millionnaire de fiancé, Sophie, son autre copine follement libertine au point qu’elle a développé une véritable phobie des relations, et bien sûr Cyril, toujours fidèle au poste et arborant un short court en jean particulièrement savoureux.
Un scénario bien construit
Très réussie, la comédie de Marilou Berry est avant tout bien écrite. A travers une série de rebondissements, le spectateur n’est pas ménagé, mais résultat : il ne s’ennuie jamais. Pour sa première expérience en tant que réalisatrice, la comédienne principale de Joséphine ne déçoit pas en nous livrant un film largement à la hauteur du premier volet. On retrouve certains des ingrédients qui ont fait le succès du premier, mais les péripéties sont bien plus poussées à l’extrême, ce qui est un des ressorts incontournables du comique. Résultat : on rit comme rarement (mention spéciale pour la scène des pleurs sous titrés, du jamais vu dans une comédie, rires garantis).
Un film générationel
De son propre aveu, Marilou Berry voulait donner le point de vue d’une génération de trentenaires, devenus parents. Elle a côtoyé la maternité à travers son cercle d’amis, et elle avait vraiment envie de leur donner la parole à travers une comédie. C’est réussi, elle a pu donner à voir leurs angoisses, même les plus inavouables : mais s’il ne m’aime pas ? Si je trouve mon enfant moche ? C’est ça aussi Joséphine, une trentenaire qui ose, qui n’a pas peur du regard des autres et qui avoue sans vergogne ce que tant d’autres s’efforcent à dissimuler.
Une seule recommandation, courrez le voir !