« Quand j’ai osé (t’aimer), c’est un torent d’amour qui est sorti de moi ».
Cette réplique d’un film résonne en moi comme une vérité, plus encore, une réalité.
Ce sentiment de plénitude qui inonde tout son être,
Mon corps hurle son bonheur d’être aimé, respecté.
Ma tête foisonne d’idées, alors devenue poète, peut-être.
Derrière la joie se cache une peur apaisée,
Le plein a horreur du vide,
Le manque se met au carré,
Si par malheur l’être aimé s’évanouit, sylphide.
Que faut-il alors faire ?
Savourer ce sentiment d’allégresse,
Le goûter comme si c’était le dernier,
Par peur que l’amour(eux) ne nous laisse(nt)
Rien de plus grisant,
Fée verte de mes nuits,
Elle agit comme un révélateur charmant,
Puisse son philtre, agir à l’envi.
Lucie de Azevedo Felix, 14/08, Paris.