Les bandes annonces avec la scène des paresseux avaient conquis bon nombre de spectateurs curieux de découvrir ce dernier né des studios Disney.
Un film fédérateur
Pas spécialement destiné aux enfants, Zootopie rassemble un public extrêmement large. Pour cause, il traite d’un sujet qui, transposé dans la réalité, est tout à fait intéressant.
Le pitch ? Une charmante lapine, Judy Hopps, veut devenir policière. Malgré sa petite taille et sa condition de femelle, elle va tout faire pour réaliser son rêve, en allant vivre à Zootopia, la ville où tout est possible. Lors de sa nomination, tel un défi, on la charge de retrouver une louve disparue, en 48h parmi les 14 disparitions d’animaux signalées. Pour ce faire, elle fait équipe avec un renard rusé et futé, qui saura la mettre sur le bon chemin.
Une idée intéressante
Les 14 animaux disparus avait en commun d’être revenus à l’état sauvage, en redevant agressifs alors qu’au sein de Zootopia, ils menaient une vie tout à fait tranquille, et prenaient des airs civilisés, au même titre que les humains. Ce qui sous-tend cette intrigue, c’est avant tout la question suivante : peut-on aller contre sa véritable nature ? C’est également la question posée à travers le parcours de Judy : une lapine qui force son destin en allant à l’encontre de ce vers quoi sa nature la porte directement. Cette interrogation peut donc intéresser les grands tout autant que les petits.
Des thèmes universels
En abordant des thématiques telles que la nature, l’état sauvage, le destin, l’opinion, Disney ne se contente pas de livrer un film pour enfants qui soit simplement divertissant. Les questions se posées sont finalement de nature presque sociologiques, et les faits, très ancrés dans un monde qui pourrait être le nôtre : la difficulté d’être socialement admis quand on est différent, les codes, l’amitié, le travail etc. Si on y ajoute un scénario efficace, rythmé par des rebondissements et une intrigue pertinente, on ne peut que réussir un film. Zootopie ne déroge pas à la règle.