J’ai délibérément choisi de poster cet article passés la vague des articles sur le sujet (et aussi parce que j’avais d’autres priorités en termes de choix artistiques).
Bon pour ceux qui ne veulent pas patienter jusqu’à la fin de l’article la réponse est : sur certains aspects c’est mieux que le premier, sur d’autres c’est pire. Parce que la vie, à l’instar du titre de la saga, est faite de nuances, voici ma réponse. Désolée si certains attendaient un retour en tous points manichéen (comprenez par la « C’est de la merde » ou, au risque de me heurter avec la critique « C’est génial »). Eh bien non, désolée.
Cinquante nuances de sexe mais aussi de niaiseries en moins
On retrouve le couple du premier volet des semaines après le générique de fin de l’opus passé. Ils sont tristes l’un sans l’autre et je vous le donne en mille : ils se remettent ensemble. Aucun spoiler la dedans : tout est dans la bande annonce. En revanche Ana et Christian ont changé alors que Julio chantait l’inverse. (Pour ceux qui ont moins de trente ans et des parents jeunes, impossible de reconnaître cette référence). Bref. On pourrait penser que Christian est chaud bouillant si vous me passez l’expression eh bien pas du tout. Il est raisonnable, patient, a peur de ses réactions, comme s’il s’agissait de canaliser la bête qui sommeille en lui.
Ana elle, est plus en attente que jamais, sa libido au paroxysme.
Or dans ce deuxième volet, je trouve qu’il y a beaucoup moins de scènes sexe que dans le précédant et pour preuve, il n’est interdit qu’aux moins de 12 ans contrairement aux 16 du premier.
Pour ceux qui s’attendaient à mieux de ce côté la, passez votre chemin.
En revanche, à mon humble avis, certaines scènes ou propos sont clairement moins niais que dans le passé et quoi qu’en disent la critique digne de ce nom (et même ça, ça ne veut rien dire). Ana est plus au fait des choses de la vie sans paraphraser ce génie de Sautet. Elle est moins naïve donc moins cul cul que précédemment. Mais tellement plus cul. On pourrait penser que son voyage initiatique s’arrête là. Eh non il y a le troisième les gars…
PS : Le retour de Kim Bassinger au visage poupon est tellement anecdotique qu’il convient d’en parler ici. En revanche il suffit de constater son visage botoxé, et lissé à outrance par les peelings dans l’affiche en noir et blanc américaine, la principale intéressée (lissée) fait plus jeune que Dakota Johnson elle-même.