Pierre Morel, connu pour avoir réalisé les deux volets de Taken, revient au cinéma sous la casquette de producteur. Avec Overdrive, réalisé par Antonio Negret, il produit un film survitaminé que l’on voit davantage pour l’adrénaline que pour l’intrigue.
Overdrive, un bol de sensations
Le pitch ? Deux jeunes frères passés maîtres dans l’art de voler des voitures de collection. Or, en subtilisant un joyau de l’exceptionnelle collection du parrain de la Mafia locale, ils s’attirent sans surprise quelques ennuis. Ce dernier leur fait promettre, contre leur vie, de saisir l’incroyable collection de Ferrari de son ennemi juré. Evidemment, rien ne va se passer comme prévu.
Overdrive, un jeu d’acteur inégal
Dans ce film, on pourrait s’attendre à ce qu’un talent soit révélé : Scott Eastwood, digne fils de. Mais il semble que le talent s’acquiert à défaut d’être héréditaire. Par contre, on est surpris par le très bon jeu du comédien qui joue son frère : Freddie Thorp, qui propose, lui, plus de nuances. A noter également la présence d’une Française au casting, Gaia Wess qui est convaincante dans le rôle de la petite voleuse frenchy dégourdie au tempérament affirmé. Et que dire enfin du grand Simon Abkarian, toujours très crédible dans les rôles de grand méchant, ici celui du parrain de la mafia marseillaise.
Vous l’aurez donc compris, ce film est plaisant à voir, réservé à un public en recherche de sensations et si possible, amateur de jolies voitures (mais pas que…)