Pour son dernier film, Christopher Nolan revient avec un sujet de science fiction mi catastrophiste mi scientifique.
Un voyage intergalactique
Tout comme le reste de l’univers, les Etats-Unis sont à bout de souffle : les réserves naturelles s’amenuisent et la famine menace le monde, un monde qui court à sa perte. Considérée comme la profession la plus importante, seule subsiste celle des agriculteurs. Cooper (Matthew McConaughey) n’échappe pas à la règle et malgré ses talents d’astronaute, il a dû, comme tout le monde, se rendre utile. Sauf qu’une découverte surnaturelle l’amène à la NASA. Sa mission ? Découvrir une autre planète, sur laquelle la vie est possible… mais ce au risque de sa propre existence. Pour ce faire, il devra quitter les siens, sans certitude de les revoir un jour.
Une distorsion de l’espace-temps
Pour son expédition dans l’espace, Cooper n’est pas seul : il est assisté de deux robots ainsi que deux compagnons de la NASA, dont une est la fille du Professeur en charge de la mission, elle est interprétée par Anne Hathaway. Lors de leurs expéditions sur les différentes planètes environnant la Terre, ils s’apercevront que l’une d’entre elles possède la particularité d’avoir un espace temps complètement différent du nôtre : quelques heures passées là-bas équivalent à 7 ans sur notre planète Terre. C’est dire si le sacrifice demandé à nos astronautes est grand, et tout particulièrement à Cooper, qui avait promis à sa fille de revenir.
Un scénario complexe
Le réalisateur, connu pour la complexité de ses films, ne déroge pas à la tradition avec Interstellar. Lors de leurs pérégrinations dans l’espace, le trio d’astronautes rivalise d’idées en tous genres pour s’en sortir tant bien que mal, et surtout, pour trouver une planète capable d’accueillir une humanité qui court à sa perte. C’est alors que surviendront des révélations déroutantes, qui confèrent au film toute la grandeur de son scénario. Pour autant, le risque est d’y perdre son spectateur. En proposant un film de près de 3h, Christopher Nolan montre une fois encore de quoi il est capable, au risque d’en perdre quelques un dans la course.