Le mercredi 22 mars dernier, David Hallyday s’est produit au Trianon à Paris, l’occasion de le rencontrer à la fin du concert, en loge, pour discuter quelques minutes avec lui de ce concert mais aussi de son dernier album, Le temps d’une vie.

Retour sur le concert de David Hallyday

Ce soir là, le Trianon était rempli de proches de David, mais aussi et surtout, de ses fans ; ces fans qui scandent chaque parole en même temps que l’artiste voire avant lui, ses fans prêts à tout pour mieux le voir sur la scène. Bref, des inconditionnels de l’artiste.

L’artiste a principalement chanté ses derniers titres, mais bien sûr, il n’a pas privé son public de la chanson qui l’a révélé au grand public High, mais aussi Tu ne m’as pas laissé le temps, dans une version revisitée. Point d’orgue du spectacle, la surprise de Laura Smet, demie soeur du chanteur, venue interpréter On se fait peur à ses côtés avant de rejoindre sa mère, Nathalie Baye figurant en bonne place au balcon pour saluer le talent du digne fils de son père, Johnny Hallyday, faut-il le rappeler.

Place maintenant à l’interview.

Alors David, comment te sens tu ?

C’est la première fois que je joue au Trianon, je ne connaissais pas du tout cette salle, superbe ambiance. C’est une très belle salle qui contient de très bonnes vibes.

Je renchéris sur sa loge qui est juste sublime, et fait la taille d’un appartement (rien que ça !)

Oui on a l’impression d’être à la campagne.

Loconville par exemple ? (Petit village picard abritant le manoir de sa mère où David a enregistré son précédent album)

Complètement, ça m’a fait penser à ça oui !

C’est super de retrouver la scène mais aussi mes potes avec qui je joue depuis un long moment maintenant : tout va bien !

Le dernier concert c’était à la Maroquinerie, c’était une plus petite salle, comment as-tu vécu ce concert là-bas ?

Il y avait une superbe énergie, c’était vraiment exaltant, j’avais de nouveau l’impression d’avoir 18 ans, l’âge où je faisais des petites salles. C’était différent mais super aussi. Ca me manque ce genre de petites salles où les gens sont vraiment proches de toi, juste devant toi.

En effet, au Trianon, il y avait la fosse mais on était très nombreux donc très compacts… D’ailleurs, j’ai pu entendre que les gens connaissaient très bien les titres de ton dernier album…

Oui c’est d’autant plus surprenant qu’il est sorti il y a peu. J’ai une base de fans très fidèles qui connaissent tout, à peine les morceaux sortis du studio ! C’est incroyable ! Parfois ça me déconcentre car en bouche, ils anticipent les mots avant que je ne les prononce moi-même !

Et là, je dis à David que j’ai bien fait mes devoirs (et quel régal), j’ai écouté l’album des semaines avant de venir au concert et ce que je trouve dingue c’est que les chansons nouvelles nous paraissent familières, tant elles étaient réussies.

Comment as-tu travaillé sur les textes ?

Je me suis entourée d’Arno Santamaria et Pierre-Dominique Burgaud qui m’ont aidé à capté l’émotion dans ce que je devais dire. Ils utilisaient des mots forts. Je suis ravi du travail qu’on a accompli semble. Ca m’a beaucoup inspiré.

C’était une première collaboration avec eux ?

Oui en fait j’ai rencontré Arno sur Rising Star (télécrochet diffusé sur M6) et on s’était promis de travailler ensemble. J’ai adoré ses interprétations car je trouvai que du point de vue émotionnel, il parvenait à faire passer quelque chose de très fort que je n’avais pas entendu depuis bien longtemps. On a donc naturellement décidé de travailler ensemble, il est venu à Londres à de nombreuses reprises. Ce qui m’a plu, c’est qu’il a écrit  à l’ancienne : en fonction de ce que je jouais, il écrivait. Arno et Pierre-Dominique, ce sont de belles rencontres dont je suis fier.

Dernière question : tu pars en tournée avec cet album ?

On fait pas mal de festivals cet été, Carcassonne, Sion qui est un gros festival. Et bien sûr, on continuera après avec de nouvelles dates…

Bonne route David, et merci pour ce moment !